RÉFLEXES ARCHAÏQUES C’EST QUOI ?

À la naissance, l’enfant ne dispose que d’un panel de mouvements instinctifs nécessaires à sa survie, qui sont nommés « réflexes archaïques ou primitifs ».

L’apparition des premiers réflexes se fait très tôt dans la vie foetale de l’enfant à naitre. La plupart d’entre eux s’active in-utéro.

D’autres, en revanche, apparaissent au cours de la naissance. C’est par exemple l’un de ces réflexes qui permet au nouveau-né de ramper afin de pouvoir atteindre le sein de sa mère, assurant ainsi sa survie.

On note que chaque réflexe mis en place de façon automatique a pour but d’assurer la survie et le développement de l’enfant.

Plus de soixante réflexes ont été découverts à ce jour.

Dans les premiers mois de la vie, le cerveau humain s’organise et se développe au travers de mouvements automatiques (les réflexes). Dans le même temps, la substance grise du cortex cérébral se développe et viendra petit à petit inhiber les réflexes archaïques. L’enfant, à la naissance, dispose d’un comportement pauvre et limité à une somme d’actions seulement liée aux réflexes permettant sa survie. Ces réflexes sont contrôlés par le cerveau profond aussi appelé le cerveau reptilien. Cette activité primaire est la fondation de son développement sensori-moteur et cérébral. Chacun des réflexes va traverser une phase de maturation à l’issue de laquelle ils seront amenés à disparaitre. Cette disparition laisse place, grâce à l’apprentissage et à l’imitation, à l’émergence de mouvements contrôlés volontaires.

Ces réflexes, alors acquis, s’intègrent au nouveau schéma moteur de l’enfant, lui donnant ainsi accès à des fonctions plus élevées telles que la posture, la marche, la lecture ou encore l’écriture