RÉFLEXES ARCHAÏQUES TROUBLES « DYS »

L’un des troubles de la grande famille des « dys » les plus couramment détecté et décrit chez l’enfant est la dyslexie. Il regroupe à la fois les troubles liés au langage et à l’écriture.

Au cours de chacune de ces étapes, le réflexe peut subir une perturbation, provoquant alors la non-apparition ou la non-intégration de ce dernier.

Les études ont montré que la dyslexie n’est pas seulement une entité isolée mais qu’elle est bien en lien avec un ensemble de dysfonctions organiques variées.

Il existe différentes formes de dyslexie connues à ce jour, parmi lesquelles celles liées en partie à la mauvaise intégration de certains réflexes archaïques.

Certaines formes de dyslexie trouvent leur origine dans le développement de l’enfant et sont liées à des perturbation cognitives.

Des études ont mis en évidence des liens étroits entre la proprioception, la posture et la dyslexie.

Les réflexes archaïques qui sont toujours actifs après leur durée de vie théorique présentent une source importante de perturbation du système proprioceptif. En effet, à chaque stimulation d’un réflexe encore actif, un parasitage proprioceptif s’active, occasionnant de fausses informations proprioceptives.

Il y a alors une surcharge du système lié aux acquisitions, qui est envahi par une grande quantité d’informations simultanément.

C’est alors que l’enfant souffrant d’un trouble dyslexique se trouve submergé par ce trop-plein d’informations, empêchant ainsi la bonne intégration de l’information visuelle et auditive.

Si la non intégration des réflexes archaïques peut en partie expliquer l’apparition d’une dyslexie, elle peut également être à l’origine d’autres pathologies. C’est le cas de l’hyper activité, du manque de coordination, du stress ou d’un état d’anxiété causés par ces réflexes restés actifs, qui jouent un rôle dans l’installation des troubles « dys » (dyslexie, dysgraphie, dysorthographie ou encore dyspraxie).